
Au lendemain des attentats du 11-Septembre, les Américains, républicains comme démocrates, ont estimé que la démocratisation des pays arabo-musulmans était une solution, parmi d’autres, qui permettrait d’endiguer les velléités terroristes des intégristes et d’affaiblir une nébuleuse comme Al-Qaïda.
La divergence du point de vue, au sein du sérail américain, résidait, grosso modo, dans le choix de la méthode idoine. Pour les néoconservateurs, cette “démocratisation” devait s’effectuer y compris à travers l’action militaire et la projection de la force américaine sur des terrains “arabo-islamiques” où des gouvernements non hostiles aux États-Unis, parfois fantoches et non représentatifs, devaient être installés.
Les démocrates, quant à eux, ont estimé que cette même “démocratisation” devait sortir des entrailles des sociétés et représenter une aspiration des peuples. Mais les deux visions se rapprochaient quant à l’impérieuse nécessité d’intégrer les islamistes dits “non-violents” dans le jeu politique.
Par Mohamed Sifaoui, Journaliste, écrivain et réalisateur
L’article intégral sur Huffingtonpost
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