Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens a dénoncé, au cours d’une assemblée générale, tenue vendredi après midi, à Tunis, ce qu’il a qualifié « d’agressions répétées contre le secteur et les tentatives du Gouvernement de confisquer le droit d’expression des journalistes et d’exercice de leur profession avec toute indépendance ».
La présidente du SNJT, Najiba Hamrouni, a indiqué que cette assemblée extraordinaire vient “répondre aux agressions physiques, insultes et confiscation de matériel par le conseiller du Chef du Gouvernement, chargé des affaires politiques, Lotfi Zitoun”, selon ses dires.
Les membres du bureau exécutif du syndicat ont souligné dans leurs interventions que la liberté d’information est irréversible, relevant qu’il sera impossible « après la révolution du 14 janvier qui a fait tomber le régime de la dictature”, de revenir à l’ancienne situation.
Les journalistes qui sont intervenus dans le débat ont appelé à trancher sur la question de la liste noire des journalistes impliqués avec l’ancien régime et de traiter les questions dont souffre le secteur.
WMC/TAP