Plusieurs centaines de sympathisants du courant salafiste se sont rassemblés, mardi, devant le siège du district de la garde nationale, appelant à la libération d’un certain nombre de jeunes salafistes originaires de la cité Erriadh et de la ville de Kalaa el Kbira qui ont été arrêtés à la suite des derniers évènements dans la région de Bir Ali Ben Khlifa dans le gouvernorat de Sfax ainsi que pour protester contre ce qu’il ont qualifié “d’arrestations arbitraires à l’encontre du courant salafiste”.
Les protestataires qui ont organisé une importante marche de la cité Erriadh jusqu’au siège du district de la garde nationale de Sousse ont indiqué qu’ils ne resteront plus silencieux face “à la répression et l’injustice dont ils font l’objet de la part de l’appareil sécuritaire” selon leur dire.
Ils ont également mis l’accent sur le caractère pacifique de leur projet de daawa (prédication) ainsi que leur opposition à la violence, par l’adoption de “l’approche traditionnelle sur la voie de la promotion de la vertu et de la lutte contre le vice”.
Lors de cette marche de protestation, des représentants du mouvement Ennahdha ainsi que des membres de la section locale de la Ligue Tunisienne de Défense des Droits de l’Homme (LTDH) ont pris la parole.
Le correspondant de l’agence “TAP” a constaté une situation d’alerte maximale des forces de l’ordre qui se sont positionnés devant les postes de sécurité afin de prévenir tout débordement pouvant survenir dans la ville au cours de cette marche de protestation.
D’autre part, des dizaines de syndicalistes se sont rassemblés devant le siège régionale de l’UGTT à Sousse afin “de prévenir toute attaque contre leur siège de la part des salafistes” selon leurs dires.
WMC/TAP