On dit “on ne change pas une équipe qui gagne”. Mais, que dit- on d’une équipe qui perd ? Nous savons tous que l’administration tunisienne constitue le principal frein au développement, avec des hauts fonctionnaires incompétents (pas tous heureusement) et des fonctionnaires non chalands et démotivés.
Certains sont impliqués dans des dossiers douteux et risquent gros. Quelques uns continuent à recevoir des instructions de leurs anciens ministres qui eux même continuent à manœuvrer pour se protéger, étant donné leurs implications dans certaines affaires avec les familles Trabelsi-Ben Ali et alliés.
Chaque dirigeant a le droit de s’entourer d’Hommes de confiance. Malheureusement, compte tenu du passé de certains fonctionnaires et de la main mise de certaines personnes sur l’administration qui constitue une inertie terrible et une barrière au changement positif, les nouveaux ministres se trouvent obligés de faire un peu de ménage et c’est légitime.
Ça se passe comme ça partout dans le monde et dans tous les domaines (politiques, économiques, sportifs,…).
Ne dramatisons pas les faits. L’essentiel c’est de réussir la transition… Et, on ne peut faire une bonne omelette sans casser des œufs, n’est-ce pas ?!
Commentaire de K. Ben Ameur à l’article Tunisie – Administration: «Un coup d’Etat institutionnel d’Ennahdha serait-il en marche?»