Marzouki va finir par battre tous les records

Moncef Marzouki, président provisoire de la République avait traité lors d’une rencontre de presse Mercredi 15 février sur Al Watania Wajdi Ghoneim, ainsi que ses acolytes de microbes. Il s’est très vite rétracté le lendemain pour dire que tous les Tunisiens y compris les salafistes sont les enfants du pays.

Ce même jour, il annonce, que l’Airbus présidentiel commandé par Ben Ali a été vendu. 36 heures après, information très vite démentie par Habib El Mekki, directeur général de l’Aviation civile.

De toute l’histoire contemporaine de la Tunisie, nous n’avons assisté à autant de déclarations contre déclarations, promesses, contre promesses, affirmations et rétractations.

Des observateurs étrangers ont même relevé ce manque d’harmonie dans les discours des différents hauts responsables gouvernementaux. « Kol Wahed yighanni bimoujtou » (Chacun chante un air). Cela n’aurait pas été si dramatique s’il ne s’agissait pas de ceux qui dirigent le pays dans un contexte des plus compliqués et si cela ne se répercutait pas autant sur l’image du pays nous faisant passer tous pour des bleues. La Tunisie ressemble aujourd’hui à un navire en pleine tempête et sans capitaine. Où va le pays ? Personne ne le sait encore.

Dans l’attente, une armada de conseillers, ministres conseillers envahissent les ministères et le palais présidentiel. « Pourquoi se dote-t-il d’autant de conseillers, s’il n’a aucune véritable prérogative » c’est la question qui revient souvent sur la bouche des Tunisiens.

Notre cher Président userait d’un seul pouvoir, celui des nominations et des déplacements à l’international à tel point qu’un journal algérien « Liberté » l’a carrément tancé, le Président tunisien qui n’a rien à faire chez lui s’occupe de nos affaires pour ne pas s’ennuyer.

A.B.A