“malgré les difficultés vécues par le pays et le déficit du budget de l’Etat estimé à 6 pc, le ministère a modifié le système boursier, afin d’élargir la base des bénéficiaires et de relever la valeur des bourses”, a indiqué le ministre.
Pour les étudiants en licence, la valeur de la bourse passe de 50 à 60 dinars, avec le maintien des critères sociaux établis sur la base du revenu annuel net des parents (à la place du brut), avec exonération des charges sociales, ce qui est de nature à élargir le nombre des étudiants bénéficiaires des bourses.
La décision est, aussi, de porter à 80 dinars la bourse mensuelle des trois années suivantes, pour les études hors système LMD, soit les études en médecine, ingénierie, architecture, médecine vétérinaire, pharmacie, médecine dentaire et arts et métiers, avec les mêmes critères sociaux.
En outre, les bourses de mastère ont été généralisées, au étudiants en mastère de recherche et mastère professionnel, outre l’attribution d’une bourse mensuelle de 250 dinars sur 12 mois, contre 140 dinars sur dix mois auparavant, et cela pour les trois années d’études, au profit des étudiants en doctorat qui n’ont pas de bourse ni de revenu ou salaire.
Les étudiants blessés de la révolution ou enfants de martyrs recevront une bourse, de même pour les personnes porteuses de handicap lourd.
Les valeurs des prêts universitaires seront alignées sur celles des bourses, sachant que ces prêts sont accordés par les caisses sociales.
Cet effort va permettre à 40 ou 45 pc des étudiants de bénéficier d’une bourse. Le ministère a commencé à recevoir les dossiers de candidature pour l’obtention d’une bourse qui seront examinés dans les plus proches délais.
D’autre part, la réforme porte sur le système LMD, la carte universitaire, l’indépendance et la gouvernance de l’université, la qualité de l’enseignement et les filières de l’enseignement supérieur et de la recherche.
WMC/TAP