La chambre nationale des centres d’appels (Carec), relevant de l’UTICA, exprime sa plus vive inquiétude suite au mouvement social enclenché dans la journée du 15 février au sein des centres de production de la société Téléperformance, à Ben Arous, Charguia 2 et Sousse.
Cette action dangereuse au vu de la situation qui prévaut dans notre pays, a engendré des débordements qui ont eu pour conséquence la perturbation de certaines activités.
La Carec, tient à sensibiliser l’ensemble des acteurs du secteur, sur le fait que l’arrêt de la production dans un centre d’appel, crée dans la plupart des cas, à la différence d’autres métiers, un risque majeur d’arrêt du contrat et par voie de conséquence, le chômage pour les salariés qui travaillent sur cette activité.
La Carec demande à la direction de l’UGTT d’intervenir auprès de ses représentants, pour une reprise immédiate du dialogue avec l’entreprise, dans le respect mutuel et sans surenchère. A ce titre, elle est disponible pour apporter sa médiation si les parties concernées le souhaitent
De même, nous appelons le ministère des affaires sociales à intervenir dans les plus brefs délais avant que la situation ne s’aggrave et ne produise des conséquences irréversibles.
Nous rappelons que Téléperformance est le premier employeur du secteur avec plus de 5000 collaborateurs et qu’elle a récemment, à travers son fondateur, renouvelée son intérêt pour la Tunisie à travers la création d’emplois supplémentaires.
Le Bureau Exécutif du CNS-CAREC
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