Amor Nçairi, directeur de cabinet de Hamadi Jebali, exerce apparemment ses prérogatives à La Kasbah avec un rang de ministre. Rien que ça! Diable… Même pas un titre de secrétaire d’Etat? Où sont passées les promesses d’austérité? De retenue? De réserve? De bénévolat? De préservation des deniers publics?
Les Tunisiens, après une année horribilis sur le plan économique (-1,8% de croissance en 2011), s’attendaient plutôt à une traque des dépenses futiles, liées au paraître et à l’égo démesuré des uns et des autres.
D’après certaines sources bien informées, rarement dans l’histoire de la fonction publique tunisienne un membre d’un cabinet ministériel aurait disposé de telles faveurs.
Imed