Les doyens des facultés des lettres et des sciences humaines de Sousse, la Manouba, Sfax, Kairouan et 9 avril à Tunis, ont réaffirmé leur refus catégorique du port du “Niqab” dans l’enceinte universitaire, pour des raisons pédagogiques et de communication.
Dans un communiqué rendu public, jeudi, à l’issue de leur récente réunion, à la Faculté des lettres et des sciences humaines de Sousse, en présence des membres des conseils scientifiques de ces cinq facultés, les doyens ont souligné que les résultats de la consultation effectuée auprès du tribunal administratif sur cette question appuient leur position.
Ils ont appelé l’autorité de tutelle à assumer sa responsabilité dans la garantie de la bonne marche des cours, dans ces établissements. Ils ont, aussi, réaffirmé leur refus catégorique du retour de la sécurité universitaire, surtout que les établissements sont capables de se protéger en s’appuyant sur la déontologie académique et les valeurs civiques.
Les doyens des facultés ont, d’autre part, exprimé leur grande préoccupation face à la violence verbale et physique enregistrée dans les facultés de la Manouba et de Sousse, et la situation anormale dans celle de Kairouan et ce, depuis le démarrage de l’année universitaire.
En outre, les doyens des facultés de lettres ont réitéré leur refus de toute forme d’extrémisme idéologique religieux, dans l’enceinte universitaire. Ils ont, à ce propos, mis l’accent sur leur engagement pour que l’université ne s’implique pas dans les rivalités partisanes qui entravent sa mission académique.
Ils ont appelé toutes les parties au respect du règlement intérieur des facultés et des décisions de leurs conseils scientifiques en charge de la gestion des affaires pédagogiques, scientifiques et administratives de ces établissements.
WMC/TAP
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