Un remaniement ministériel est, certes, indispensable. La cause n’est pas, comme le prétend haineusement et fallacieusement A B A, «l’incapacité du gouvernement de la majorité à gérer les affaires de l’Etat en l’absence de l’expérience, l’expertise … et en l’absence d’une vision claire de ce qui attend la Tunisie dans les prochains mois». Tout gouvernement mis dans l’incapacité de travailler par l’opposition perdante, les caciques du «régime bourguibien», les syndicats corrompus, les affairistes mafieux et des instances pourries de l’Etat même, ne peut rien faire. S’il est en plus attaqué de toute part et quotidiennement par des pseudo journalistes endoctrinés et irresponsables, la seule issue aurait été la dictature, ce que ce gouvernement a évité, n’en déplaise à certaines et certains.
Qu’attend-on de ce remaniement ? Parmi la liste des «personnalités sollicitées», avec Ahmed Néjib Echabbi qui ne vaut absolument rien, on l’a constaté, on ne trouve pas les représentants de ceux qui veulent «mettre à genoux» le gouvernement, c’est-à-dire le pays entier. De deux choses l’une, donc. Ou bien les nouveaux arrivants sont derrière tout ce qui se passe, seuls ou en accord avec les anarchistes, ou bien l’anarchie va perdurer pour le même but : faire avorter le processus démocratique amorcé au prix d’une «guerre civile» ou d’une dictature. Nous verrons, alors, ce que diront les «journalistes» soi-disant «gauchistes-démocrates-modernistes».
Commentaire de Amad Salem à l’article Ahmed Néjib Echabbi aurait-il démissionné du gouvernement Ghannouchi pour travailler sous les ordres de Jebali dans un gouvernement de salut national?