Le procès intenté contre la chaîne de TV Nessma suite à la diffusion de Persepolis, le 7 octobre dernier, reprend aujourd’hui, lundi 23 janvier 2012 (après un premier report début novembre), devant la chambre criminelle relevant du tribunal de première instance de Tunis.
La polémique déclenchée par quelques séquences, durant laquelle l’héroïne du film s’adresse à dieu, a donné lieu à une poursuite judiciaire pour « atteinte aux valeurs du sacré, atteinte aux bonnes mœurs et trouble à l’ordre public ».
Nabil Karoui, directeur de la chaine Nessma, la responsable de la traduction du film en arabe dialectal et le responsable du visionnage sont accusés dans cette affaire. Les peines encourues peuvent aller jusqu’à cinq ans de prison.
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