Le chef des nouvelles autorités libyennes, Moustapha Abdeljalil, a exclu dimanche une démission du Conseil national de transition (CNT). Le vice-président du CNT, Abdelhafidh Ghoga, a été contraint à la démission.
“Nous ne démissionnerons pas car elle (la démission) mènerait à une guerre civile”, a déclaré M. Abdeljalil dans une interview à la télévision libyenne Libya Al-Hurra.
Sous la pression de la rue, le CNT a également reporté l’adoption de la loi électorale qui régira l’élection d’une assemblée constituante en juin, au lendemain du saccage de son siège à Benghazi.
Dimanche, des milliers d’étudiants libyens ont protesté contre l’arrestation de 11 de leurs camarades après l’agression de Abdelhafidh Ghoga, dans l’Université de Ghar Younès, à Benghazi.
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