Apparemment, avec le départ attendu d’Abid Briki, porte-parole des travaux du 22ème congrès de l’UGTT et membre du Bureau exécutif (BE) de la Centrale syndicale, Sami Tahri, secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire, est devenu de facto le candidat officiel des Patriotes-Démocrates (Watad) dans la course vers l’obtention des suffrages des congressistes, appelés à élire une nouvelle direction à la fin de leurs assises.
Seulement, Taieb Bou Aicha, ancienne figure de proue de la famille des Patriotes-Démocrates, autrefois proche partisan d’Abid Briki au sein des structures syndicales intermédiaires, fait cavalier seul. Rejette la ligne officielle de son parti. Affiche ses ambitions. Et sa dissidence. Ce qui est de nature, nous dit-on, à jeter le trouble parmi les militants et à affaiblir les chances des camarades de Chokri Belaid de peser sur le cours des événements au 22ème congrès de l’UGTT.
Décidemment, se désole un ancien perspectiviste, la gauche marxiste tunisienne continue son travail de fractionnement. Dans un contexte politique, qui exige, plus que jamais, l’unité des rangs.
Correspondance de Tabarka, Imededdine Boulaâba