Les représentants de la société civile tunisienne et plusieurs personnalités nationales étaient aux premiers rangs du 22ème congrès de l’U.G.T.T. Iyadh Ben Achour brandissait l’emblème de la Centrale. Khalthoum Kannou, Présidente de l’Association des Magistrats Tunisiens(AMT), souriait à tous vents. Ahlem Belhaj, porte-parole des Femmes Démocrates, a tout fait pour susciter l’adhésion des congressistes aux slogans de son organisation. En vain.
Apparemment, l’assistance ne porte pas dans son cœur les aspirations de cette association, qui réclame l’égalité de l’héritage et combat les tendances misogynes de la société tunisienne.
En dépit de ses harangues, Amel Belhaj et quelques unes de ses camarades ont dû se rendre à l’évidence et prendre acte du rejet des syndicalistes des formules démagogiques, liées aux quotas et à la présence de facto de la femme dans les postes de responsabilité.
Correspondance de Tabarka, Imed