
Les regards sont menaçants et les fiers-à-bras de la Place Mohammed Ali n’hésitent pas, à chaque occasion, de vérifier et de retourner eux- mêmes les badges des uns et des autres. Afin, disent-ils, d’avoir le cœur net. Ce qui a bien entendu le don d’agacer les journalistes, dont les conditions de travail laissent déjà à désirer.
D’ailleurs, certains vigiles de l’UGTT ont usé de la violence aux portes de l’hôtel pour empêcher des syndicalistes contestataires d’entrer en contact avec les congressistes et d’exposer leurs doléances à la direction de la centrale.
Correspondance de Tabarka, Imed




