Dès l’ouverture du 22ème congrès de l’Union Générale des Travailleurs Tunisiens (UGTT) à Tabarka, hier 25 décembre 2011, des attroupements, parsemés de violences ont eu lieu à l’entrée de l’hôtel. Ce qui a semé le trouble et l’inquiétude chez les congressistes.
La montée du chômage, la fermeture de plusieurs établissements hôteliers dans la région ainsi que l’usine du sucre de Béja ont poussé un grand nombre d’ouvriers et de dirigeants syndicalistes de la base à s’installer aux alentours de l’hôtel où se tient le congrès de l’UGTT. Afin, affirment certains sit-inneurs, d’entrer en contact avec les mass-médias, de sensibiliser la direction de la Place Mohammed Ali à leurs doléances et d’attirer l’attention de l’opinion publique du pays sur la situation économique désastreuse de la population du nord-ouest, qui subit de plein fouet le déclin de l’activité touristique, l’arrêt de l’investissement et le désœuvrement de la jeunesse.
Taieb Bou Aicha, figure de proue du Watad, ex-secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire et candidat potentiel au Bureau Exécutif de l’UGTT était aussi de la partie. Au milieu de ce tohu-bohu. Il hurlait à plein poumons. Revendiquant son droit à faire campagne au milieu des congressistes.
Correspondance de Tabarka, Imed