Après avoir souhaité la bienvenue aux invités de la Centrale et aux congressistes, Abdessalem Jrad, qui fait partie des partants du Bureau Exécutif, a appelé les syndicalistes, dans son discours d’ouverture, à faire face aux nouveaux défis, liés à l’éclatement de la scène politique locale, à refuser les diktats des uns et des autres et à continuer à assumer leur rôle historique en relation, dit-il, avec l’encadrement des ouvriers, la défense de la liberté d’expression et le refus de l’hégémonie et des choix ultralibéraux dans le domaine économique.
Pour notre interlocuteur, les militants de la Place Mohammed Ali, dont l’organisation est l’exemple même du fonctionnement démocratique à travers la pratique de l’alternance dans les responsabilités, sont en mesure d’influencer le cours des événements dans le pays, de pousser les pouvoirs publics au compromis, de défendre les acquis modernistes, de renforcer le rôle de la femme et de coaliser les Tunisiens et les Tunisiennes autour d’un modèle de société, fondé sur le développement solidaire et le respect des libertés collectives et individuelles.
Correspondance de Tabarka, Imed