”La fermeture des Laboratoires du cinéma et de l’audiovisuel à Paris (LTC) du groupe Quinta Communications n’aura aucun impact sur le fonctionnement des laboratoires de Gammarth, qui sont un établissement doté d’une autonomie juridique et financière”, a indiqué le producteur tunisien Tarak Ben Ammar dans une entretien téléphonique avec l’agence TAP.
M.Ben Ammar a indiqué que la fermeture des laboratoires à Paris s’explique par diverses raisons, notamment le non-payement des factures ce qui a entraîné un déficit budgétaire de la société, outre les difficultés structurelles issues de la révolution technique numérique dans les salles de cinéma en France, nécessitant un investissement financier et technique lourd que le groupe Quinta Communications ne peut accomplir, actuellement.
Tarak Ben Ammar, actionnaire majoritaire des LTC Paris, a déploré la nonchalance des autorités françaises à ce sujet, précisant que ses efforts pour sauver la société n’ont abouti à rien.
Il a indiqué, d’autre part, que la fermeture des Laboratoires du groupe Quinta Communications à Paris aura un impact positif sur LTC Gammarth, qui a-t-il dit, demeure une société capable de drainer un grand nombre d’industriels dans le domaine du cinéma de Tunisie et de l’étranger, ainsi que de concurrencer les plus grandes sociétés de production dans le monde.