
La Tunisie, fière, il y a un mois à peine d’avoir réussi ses premières élections démocratiques, se réveille avec une gueule de bois et s’inquiète soudain de son avenir.
Les partis vainqueurs réussiront-ils à rassurer, à conforter et à sécuriser un peuple qui demandait la dignité par et dans le travail? Espérons-le, des promesses ont été formulées à maintes reprises par les nouveaux dirigeants mais beaucoup craignent un revirement des orientations modernistes prônées par les Nahdhaouis pendant leurs campagnes électorales.
La lecture de la Fatiha dans une conférence de presse, hier, lors de l’annonce des trois présidences, laisse entendre une couleur religieuse pas très “catholique” dans une manifestation officielle et n’est pas pour rassurer. Ce sont de nouvelles traditions tout comme le nombre de femmes voilées dans la salle du Parlement.
Espérons que les promesses seront respectées et que nous vivrons la deuxième République et non la nouvelle khilafa.
A.B.A





