Hechmi Haamdi, qui se présente comme l’initiateur de la Pétition populaire pour la liberté, la justice et le développement, vient d’annoncer, ce dimanche 20 novembre 2011, sur les ondes de la chaîne Al Mustakala, installée à Londres, dont il est le propriétaire, qu’il a décidé de geler toute activité politique en Tunisie.
Cette décision a été prise, selon l’intéressé, suite au refus des autorités tunisiennes et des partis élus à la Constituante de présenter aux élus de la Pétition populaire pour la liberté, la justice et le développement des excuses pour les avoir exclus de toute consultation sur l’avenir du pays.
Hechmi Hamdi a également annoncé qu’il considère que le nouveau pouvoir politique, qui sera mis en place en Tunisie dans les prochains jours, et constitué pour l’essentiel du mouvement Ennahdha, du Congrès Pour la République (CPR) et Ettakatol, comme étant un pouvoir «illégitime». Ce vocable est utilisé également par l’intéressé à l’endroit de la Constituante.
Le patron d’Al Mustakala a aussi annoncé que les élus de la Pétition populaire sont «à partir de son annonce totalement indépendants» et qu’ils sont de ce fait libres de leurs actes et décisions. En ajoutant qu’aucune partie ne le représente, ni peut parler en son nom.
Hechmi Hamdi n’a pas manqué de casser du sucre sur le dos d’Ennahdha, du CPR et d’Ettakatol «plus intéressés, selon lui, de se partager les maroquins que de trouver des solutions aux problèmes des Tunisiens.
Il est à rappeler que les listes de la Pétion populaire, qui ont obtenu 26 sièges à l’élection de la Constituante du 23 octobre 2011, ont connu des scissions ces derniers jours, certains élus reniant leurs liens avec Hechmi Hamdi.
M.F.