D’après certaines sources, liées aux milieux financiers, le secteur bancaire rassure. Garde la côte. Entretient la confiance. Parmi la communauté entrepreneuriale du pays. En dépit de la crise, nous dit-on, l’année n’est pas catastrophique. Car les banques tunisiennes, affirme un haut fonctionnaire à la BCT, continuent à financer les petites et moyennes entreprises du pays à hauteur de 94%, ce qui en dit long sur la vitalité et la capacité de rebond d’un secteur, attelé, depuis le triomphe de la révolution de la liberté et de la dignité, à assainir ses finances et à régler le problème des créances douteuses, legs de l’ancien ordre mafieux.
La Bourse assure seulement ?6% des financements des projets économiques en Tunisie. C’est dire le long chemin qui attend encore le Marché alternatif pour concurrencer les banques dans l’établissement de relations de confiance avec le monde des affaires, habitué, depuis des lustres, à la personnalisation et à l’individualisation.
Imed