Au milieu des convives de l’ambassade d’Algérie en Tunisie, réunis, le 1er novembre 2011, à l’occasion de la commémoration de la fête nationale de notre voisin de l’ouest,M. Lazhar Bououni, ancien ministre de l’Enseignement supérieur et de la Justice sous Ben Ali, était présent, rayonnant même, et décochait un sourire où il passait. Provoquant la crispation de certains universitaires tunisiens, qui se sont souvenus de sa main de fer à Wlad Haffouz et des blâmes qu’il distribuait à volonté aux doyens et aux recteurs récalcitrants, qui voulaient préserver l’Université de ses ingérences en faveur des proches du régime de Ben Ali.
D’après des sources concordantes, liées au syndicat de l’enseignement supérieur, Lazhar Bououni risquerait pourtant de devoir rendre des comptes bientôt de son bilan à la tête du ministère de l’Enseignement supérieur. On lui reprocherait notamment les diplômes accordés aux proches de Ben Ali, son encadrement de la thèse de Leila Trabersi et ses recommandations répétées en faveur de Imed Trabelsi quand il était inscrit, par ses soins, nous dit-on, à la Faculté de droit de Tunis.
Imed