En fait l’émir du Qatar aime bien les assemblées. Les élus du peuple. Les nouvelles donnes. A l’issue de certaines métamorphoses sociales et politiques. Dont l’émirat se sent partie prenante. A travers sa diplomatie. Ou sa chaine satellitaire d’El Jazeera.
Au Liban, par exemple, après avoir appuyé, en 2008, le camp radical du Hezbollah et de ses alliés contre la coalition pro-occidentale de Saâd Hariri, dans l’une des crises les plus aigues que le pays des Cèdres a vécues, il a réuni tout ce beau monde à Doha, entériné les nouveaux rapports de force et fait une apparition solennelle au parlement libanais.
D’après certaines sources diplomatiques, l’émir du Qatar pourrait bien être parmi nous à l’occasion de la première réunion plénière de la Constituante. Afin, nous dit-on, de féliciter les uns et les autres. De prendre date. De recueillir les augures. De retrouver de la profondeur stratégique. De faire le tour du propriétaire, affirment de mauvaises langues !!
Gageons que cette présence sera comme du baume au cœur de certains de nos compatriotes. D’autres verront dans cette intrusion la confirmation de leurs soupçons.
Imed