[18/10/2011 07:50:36] LIMA (AFP) Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a affirmé lundi que le site est bien vivant, avec un soutien populaire accru, une « forte situation » financière malgré les contre-attaques bancaires, des « milliers de révélations » à venir et « des sources partout »…
« Les choses sont compliquées, dans le sens où nous avons des batailles juridiques en cours dans plusieurs pays, plusieurs juridictions », a déclaré Assange lors d’une videoconférence avec l’Assemblée générale de la Société interaméricaine de presse (SIP) à Lima.
« Mais nous avons des milliers de révélations à venir pour des publications, des contrats avec 50 médias à travers le monde », a ajouté le fondateur du site dont la diffusion de télégrammes diplomatiques américains fin 2010 avait déclenché un séisme diplomatique.
Malgré les contre-attaques bancaires et financières contre Wikileaks, « nous sommes dans une situation financière assez forte pour avoir survécu sur nos réserves de cash depuis onze mois », et « nous n’avons pas eu à licencier du monde, ce qui est assez exceptionnel dans le monde des médias », a-t-il ironisé.
Julian Assange a par ailleurs qualifié « d’extraordinaire » le mouvement Occupy Wall Street et ses répercussions dans plusieurs pays, un mouvement que selon lui Wikileaks « a en partie inspiré » et qui va alimenter « une base de soutien, mais aussi une base de sources » pour l’organisation.
« Nous avons des sources partout. Nous avons comme sources des gardiens d’immeuble, des consultants, des agents de renseignement, des politiciens, etc », a-t-il affirmé.
« Le soutien des médias et des gens n’a jamais été aussi fort » pour Wikileaks, qui se veut « une agence de renseignement du peuple », a conclu Juilan Assange, applaudi par les dirigeants de presse participants à la SIP.
Assange, en liberté conditionnelle près de Londres dans l’attente d’une éventuelle extradition vers la Suède, ou il est accusé de viol, avait samedi fait une apparition dans la City, coeur financier de Londres pour apporter son soutien à quelque 800 « indignés ».