Tête de liste du Pôle Démocratique et Moderniste(PDM) à Tunis2, Ahmed Brahim, chercheur universitaire, syndicaliste notoire et figure historique du mouvement Ettajdid, s’est laissé porter par la liesse populaire, a harangué les militants, incité à la mobilisation et galvanisé les foules, qui ont rempli, dimanche 16 octobre 2011, les gradins de la salle couverte de Sidi Bou Saïd.
Habitué aux rassemblements, aux joutes et aux effets de tribune, il sait alterner les apostrophes, les interpellations, les citations et les phrases pamphlétaires.
« Au Pôle Démocratique et Moderniste, nous n’avons ni bus, ni argent, ni clientélisme mais des valeurs à partager, à propager. Avec du cœur et du punch », déclare Ahmed Brahim, pour qui la révolution de la liberté et de la dignité était un appel à la libération et à l’épanouissement des forces de la jeunesse tunisienne et non pas une clameur en faveur de l’obscurantisme et du fanatisme.
A la fin de son intervention, il a mis en garde contre la confiscation de la religion au profit des extrémistes. Ce qui est de nature à entraver l’avènement d’une société transparente, de l’équité et des valeurs de fraternité et de tolérance.
Imed