Au meeting du Pôle Démocratique et Moderniste(PDM), qui s’est déroulé, dimanche après midi, à la salle couverte de Sidi Bou Said, Jalila Baccar, compagne de Fadhel Jaibi tout au long de son aventure théâtrale, embrase, d’une voix stridente, l’atmosphère, pointe son doigt accusateur, tacle la foule, appelle au vote utile, nargue la réaction, raille les hésitants, dévoile sa colère et ridiculise le fanatisme, présent et menaçant, ces jours ci, dit-elle, comme un tigre qui s’apprête à bondir.
« Le pôle Démocratique et Moderniste(PDM) défend les valeurs politiques, sociales et culturelles auxquelles je crois depuis mon engagement dans le monde des arts et de la création », a déclaré d’emblée Jalila Baccar, dont les propos, tout au long de son intervention, étaient un hymne aux libertés individuelles et collectives, menacées, dit-elle, depuis les incidents du Cinéma Africa et les violences, qui ont suivi la projection du film « Persépolis » sur l’écran de Nessma.tv.
Avant de conclure, la passionaria du PDM a exhorté les tunisiens et les tunisiennes à ne pas baisser les bras, à faire face aux forces passéistes et préserver le pays des affres de l’extrémisme, de l’obscurantisme et de la division.
Imed