L’atmosphère était à la fête, cet après midi du 16 octobre 2011, à la salle couverte de Sidi Bou Saïd, au cœur de la banlieue nord de Tunis, où le Pôle Démocratique Moderniste (PDM) a tenu un meeting haut en couleurs. Prenant la parole dans une salle comble, Fadhel Jaibi, homme de culture et intellectuel avant-gardiste, dispensateur de symboles depuis des décennies, a appelé la jeunesse tunisienne, les femmes et les hommes de progrès et les fans de son théâtre à thèses à le rejoindre aux côtés du PDM. Afin de défendre la liberté, les arts, la culture, la création, la tolérance et la Tunisie plurielle.
«Le couple Fadhel Jaibi-Jalila Baccar a choisi aujourd’hui leur camp… Celui du PDM», martèle l’auteur de «Khamsoun», pour qui le destin du pays, à l’aube des élections de la Constituante, est entre les mains de ses enfants.
Il a émis l’espoir de voir la modernité et les forces du progrès triompher des éléments de la réaction, qui relèvent la tête, menacent les libres penseurs et mettent en cause les fondements du pacte social des Tunisiens, habitués, depuis des lustres, à l’ouverture, à la beauté, à l’art du compromis et à la curiosité intellectuelle.
Imed