Apparemment, l’ancien Premier ministre libanais Rafik Hariri, homme de culture, grand mécène et magnat de la finance internationale, qui a réussi à apaiser le chaudron politique du pays du cèdre après les années de la guerre civile, est l’idole de Slim Riahi, président de l’UPL, dont les propos, durant un bref échange avec Politik.tn, sont un hymne au parcours initiatique du fondateur du mouvement El Mostaqbel, lanceur, dit-il, du chantier de la reconstruction du centre de Beyrouth et promoteur du retour de la confiance dans une cité, objet, pendant longtemps, de toutes les convoitises et des complots des services de renseignements des puissants de ce monde.
Louant les actions politiques de Rafik Hariri et les fondations caritatives, qui lui ont permis de se désenclaver la vie confessionnelle libanaise et d’installer un leadership au-delà de ses bases naturelles sunnites, Slim Riahi a émis l’espoir de pouvoir suivre les pas de son idole, de donner à l’action sociale toute son importance et d’endosser, dans le jeu de la coopération et du conflit, relatif à la compétition électorale en cours, le statut d’un fédérateur, à l’image de l’enfant de Saida.
Imed