Dans son rendez-vous chat avec le site électronique Politik.tn, M. Moncef Marzouki, président du parti du Congrès pour la République et figure de proue de l’opposition à l’ancien régime, n’a pas hésité à condamner, à dénoncer et à flétrir le règne de Saddam Hussein, de Hafedh El Assad et de Mammar Kadhafi, leaders du nationalisme arabe dans la région durant des décennies et chantres de la lutte contre l’impérialisme. Seul Jamel Abdennacer, homme de convictions, austère et endurant, mort prématurément, trouve grâce à ses yeux. En dépit, dit-il, de certaines fautes graves commises en son nom et au nom de la défense des idées unionistes.
Pour le patron du CPR, l’ex homme fort de Tripoli est loin de représenter la ligne panarabe, incarnée, deux décades durant, par le Rais égyptien, un véritable chevaucheur de mythes. D’ailleurs, Moncef Marzouki a exprimé son attachement à ses idéaux unionistes de jeunesse. Mais l’histoire, dit-il, est faite de cycles au balancement sans fin et le combat pour la liberté et la défense des droits de l’homme dans le pays s’est imposé dans mon itinéraire politique. Sans reniements de mes anciennes attaches.
Imed