Le leader du parti du Congrès pour la République (CPR), M. Moncef Marzouki, accusé, depuis le déclenchement de la révolution et le lancement de la campagne électorale, liée à la Constituante, de faire le jeu du mouvement Ennahdha et d’être sa cinquième colonne dans le paysage politique, issu du 14 janvier, s’évertue, dans toutes ses rencontres avec la presse nationale et étrangère, à nier la présence au sein du bureau politique du C.P.R d’éléments islamistes, à la solde des nahdhaouis.
D’après lui, il s’agit d’une simple campagne de dénigrement, qui vise la crédibilité de son parti auprès des tunisiens. Qui commencent à saisir la stratégie du CPR et la portée politique de ses prises de position, liées au danger de l’introduction de l’argent dans le processus démocratique en cours et à l’urgence d’une rupture avec les tenants de l’ancien ordre.
Cela dit, une alliance avec le parti islamiste d’Ennahdha est fort probable dans la perspective de l’après Constituante, affirme M. Moncef Marzouki, qui n’hésite pas à exclure toute entente avec Néjib Chebbi, fondateur du parti Démocratique progressiste (PDP), dont les propos, dit-il, sont un hymne à la publicité politique.
Imed