On le saura ce vendredi 7 octobre 2011,… Mais il semble en effet probable que pour cette édition 2011 le prix Nobel de la Paix récompensera des acteurs pacifiques du Printemps arabe et des personnalités qui ont utilisé les réseaux sociaux pour propager le vent de la liberté.
Parmi celles-ci, deux femmes : l’Egyptienne Israa Abdel Fatah, surnommée «Facebook Girl», qui a co-fondé en 2008 le groupe du Mouvement de la jeunesse du 6 avril, et Lina Ben Mhenni, dont le blog A Tunisian Girl a également permis de relayer la contestation sur le réseau, malgré les menaces répétées des sbires de l’ancien dictateur Zinedine Ben Ali. D’autres activistes pourraient être associés à cette célébration du Printemps arabe, comme l’Egyptien Wael Ghonim et l’avocate tunisienne Radhia Nasraoui, qui a combattu la torture dans son pays, contre vents et matraques, et ce bien avant la création d’Internet et de Twitter…
Figureraient également dans la liste des nominations – tenue secrète pendant 50 ans -, les dissidents cubains Oswaldo Paya Sardinas et Oscar Elias Biscet Gonzales, ainsi que les Dames en blanc, l’ancien Chancelier allemand Helmut Kohl, WikiLeaks et son fondateur Julian Assange ou encore l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié.
(Di avec AFP)