Le Prix Nobel 2011 de physiologie et médecine est décerné au Franco-Luxembourgeois Jules Hoffmann, directeur de recherche émérite au CNRS, professeur à l’Université de Strasbourg, et à Bruce A. Beutler pour leurs découvertes concernant l’activation de l’immunité innée. Ils partagent cette récompense avec Ralph M. Steinman pour ses travaux sur les cellules dendritiques et leur rôle dans l’immunité adaptative. Les découvertes de Jules Hoffmann ont permis de révolutionner la compréhension du système immunitaire en dévoilant les principales clefs de son activation. Jules Hoffmann est lauréat de la Médaille d’or du CNRS 2011.
Franco-Luxembourgeois, Jules Hoffmann a consacré ses travaux à l’étude des mécanismes génétiques et moléculaires responsables de l’immunité innée chez les insectes. Ses nombreuses découvertes ont fait émerger une vision nouvelle des mécanismes de défense que les organismes, des plus primitifs jusqu’à l’homme, opposent aux agents infectieux.
Né au Luxembourg en 1941, Jules Hoffmann a effectué ses études universitaires à Strasbourg où il a obtenu une thèse de biologie expérimentale. Il entre au CNRS en 1964 puis crée le laboratoire CNRS “Réponse immunitaire et développement chez les insectes” qu’il a dirigé jusqu’en 2006. Ce laboratoire fait partie de l’Institut de biologie moléculaire et cellulaire du CNRS dont il a été également directeur de 1994 à 2006. Président de l’Académie des sciences française en 2007 et 2008, Jules Hoffmann est également membre des Académies des sciences des États-Unis, d’Allemagne et de Russie. Jules Hoffmann est lauréat de la Médaille d’or du CNRS 2011. Il a reçu de nombreux autres prix prestigieux comme dernièrement le Prix Rosenstiel pour l’Immunité (2010), le Prix Keyo de Médecine (2011), le Prix Gairdner 2011 en sciences médicales et le Prix Shaw 2011 en sciences du vivant et médecine.
Le point presse se fera en présence de Joël Bertrand, directeur général délégué à la science du CNRS ; Jean-François Bach, secrétaire perpétuel de l’Académie des sciences et professeur d’immunologie à l’université Paris Descartes ; Patrick Netter, directeur de l’Institut des sciences biologiques du CNRS et Jean-Antoine Lepesant, directeur de recherche CNRS à l’Institut Jacques Monod (CNRS/Université Paris Diderot).
(Communiqué CNRS)