Comme à son habitude, le secrétaire général d’Ennahdha, Hamadi Jébali, décontracté, col ouvert et souriant à volonté, évoluait, au premier meeting d’Ennahdha à Sidi Bouzid, samedi 1 octobre 2011, comme un poisson dans l’eau parmi les adhérents du mouvement. L’atmosphère était bon enfant tout au long du rassemblement. Qui a compté plus de 4 mille sympathisants, venus de toutes les bourgades du gouvernorat.
Après avoir appelé à l’intégration des régions intérieures du pays dans le cercle vertueux de la productivité et du développement, il a prédit pour la cité de Bouazizi le statut de grenier de la Tunisie, en raison de la richesse de la nappe phréatique et de l’amour du sol de ses habitants.
Tout au long de son intervention, Hamadi Jébali a rappelé le programme de sa formation politique, fondé sur la revitalisation de l’agriculture, la dynamisation de l’artisanat, la refonte du système éducatif et la réappropriation des valeurs arabo-musulmanes, mises à mal, a-t-il dit, pendant le règne de l’ancien régime.
De Sidi Bouzid, Imed