Tout est en place. Les guirlandes. Les banderoles. Les bannières. Le service d’ordre. Les affiches. Les drapeaux. C’est clair, le théâtre municipal de Sidi Bouzid est fin prêt, dès la matinée, aujourd’hui 1 octobre 2011, pour accueillir cheikh Rached Ghannouchi et ses compagnons de la direction politique du mouvement islamiste Ennahdha. Il s’agit, nous dit-on, de battre le tambour de la mobilisation. De donner le coup d’envoi de la campagne électorale. De présenter les têtes de listes des différentes circonscriptions du pays. De réconcilier les tunisiens avec la politique.
Au début de l’après midi, la plupart des partis politiques, qui ont pignon sur rue à Sidi Bouzid, ont déjà placardé leurs affichages. Font des rondes à pied. Distribuent des tracts. Expliquent aux passants leurs motivations. Cela dit, seuls des voitures appartenant aux militants nahdhaouis et baâthistes (d’obédience irakienne) sillonnaient les rues de la ville, drapées du drapeau national et de l’emblème de leurs partis respectifs.
Imed, notre envoyé spécial à Sidi Bouzid