Les inséparables du cocktail de l’ambassade de Chine, Hédi Baccouche et l’ambassadeur d’Algérie

A l’occasion du 62ème anniversaire de la fondation de la République Populaire de Chine, qui a mis fin à la guerre civile opposant les troupes nationalistes de Tchang-Kai-Tchek aux forces communistes du grand timonier Mao-Tsé-Toung, l’ambassade de l’Empire du milieu, en Tunisie, a organisé, le mardi 27 septembre 2011, un cocktail dinatoire auquel elle a convié des membres du gouvernement provisoire, des personnalités de la société civile et des représentants de la presse nationale.

Tout au long de la réception, les regards étaient braqués sur M. Hédi Baccouche, homme politique tunisien notoire, Bensalhiste à ses débuts, de tout temps proche du FLN algérien et du pouvoir d’El Mouradia, qui a réussi le tour de force de survivre à toutes les époques et à toutes les crises, liées aux vicissitudes et aux aléas de la vie politique intérieure du pays (d’Ahmed Ben Salah à Ben Ali en passant par feu Hédi Nouira).

La complicité, qui semblait le lier, pendant la soirée, à l’ambassadeur d’Algérie, ne surprend personne. Au vue de la situation régionale, nous dit-on, M. Hédi Baccouche, qui dispose d’un carnet d’adresses international et maghrébin impressionnant, peut à tout moment reprendre du poil de la bête. Dans un contexte de turbulences inédit.

Finalement, La présence de ce professionnel de la politique, qui a fait la pluie et le beau temps pendant un court intermède au Premier Ministère, juste après le 7 novembre 1987, à cette réception à l’ambassade de Chine, aux côtés de la colonie diplomatique de Tunis et de certains acteurs de la transition démocratique, confirme son statut d’homme de réseaux.

Imed