L’Union Européenne restera aux côtés des Libyens

L’Union européenne continuera d’aider la Libye dans son processus de transition démocratique et de reconstruction. L’aide humanitaire, coordonnée par les Nations unies, se poursuivra aussi longtemps que nécessaire.

Une équipe de la direction générale de l’aide humanitaire et de la protection civile (ECHO) reste à Tripoli pour surveiller la situation humanitaire. Au nombre de ses priorités actuelles figurent la protection des civils et l’évaluation des mouvements de population et des nouveaux besoins qui en découlent. L’équipe travaille en collaboration avec d’autres partenaires internationaux, sous l’égide du Bureau des Nations unies pour la coordination de l’aide humanitaire. Outre la capitale libyenne, l’ECHO a déployé des experts à la frontière entre la Tunisie et la Libye et dispose d’un bureau à Benghazi dans l’est du pays. M. José Manuel Barroso, président de la Commission européenne, a déclaré ceci: “Nous apportons aux Libyens une aide humanitaire directe, selon les principes de neutralité et d’impartialité”.

À la date du 11 septembre 2011, les fonds mobilisés par l’UE et les États membres pour financer l’aide humanitaire et la protection civile durant la crise libyenne s’élevaient au total à 153 232 569 euros. Quant à l’aide humanitaire financée par la Commission, d’un montant de 70 millions d’euros, elle a permis l’évacuation de 24 000 ressortissants de pays tiers, l’acheminement d’une aide d’urgence (y compris le financement, les mécanismes de coordination et le transport aérien) et la fourniture de soins médicaux d’urgence, pour ne citer que quelques exemples.

L’Union européenne ne se contente pas de répondre aux besoins humanitaires les plus urgents, elle se prépare à prendre des mesures immédiates et à long terme afin de soutenir le processus de stabilisation mené par le Conseil national de transition (CNT) libyen, notamment des initiatives dans le domaine de la réforme du secteur de la sécurité et en matière de désarmement, une assistance à court terme pour aider le CNT à mettre en place les institutions nécessaires à un État et la fourniture d’une formation destinée à contribuer au renforcement de la société civile.

Parallèlement à l’aide apportée, des mesures sont en passe d’être prises pour lever les sanctions dont font l’objet différentes entités libyennes, le but étant de renforcer les moyens dont dispose le pays pour relancer son économie. Le 1er septembre, 28 entités ont été retirées de la liste des entités soumises à des sanctions.

L’ouverture d’un bureau de l’UE à Tripoli le 31 août a constitué un symbole fort de l’appui apporté par l’Union européenne aux Libyens. L’autre bureau de l’UE, installé à Benghazi, reste ouvert.

L’action de l’UE en Libye sera fondée sur la politique européenne de voisinage et le Partenariat pour la démocratie et une prospérité partagée. Le 18 juillet, le diplomate espagnol Bernardino León Gross a été nommé par le Conseil tout premier représentant spécial de l’Union européenne pour le Sud de la Méditerranée, sa mission étant de soutenir la transition vers la démocratie dans le voisinage méridional de l’UE.

Comme le résume bien le message adressé aux Libyens par M. Herman Van Rompuy, président du Conseil européen: “Nous étions, nous sommes et nous serons à vos côtés pour relever ces défis gigantesques.”
(Communiqué)