A Metlaoui, l’état de siège n’est pas respecté!

Mercredi 7 septembre, une dispute a éclaté entre deux jeunes hommes et a conduit à une bataille rangée entre deux groupes de personnes de la ville de Métlaoui. La Garde nationale et l’armée les ont dispersés, cela ne les a pas empêchés d’incendier quelques magasins.

Deux jours avant, pourtant, le calme était revenu à la ville de Métlaoui suite à l’intervention de l’armée et de la Garde nationale. certains manifestants s’étaient rassemblés devant le siège de Gouvernorat, appelant à l’arrestation de l’assassin du jeune homme issu de la tribu des Bou yahia.

Les manifestants avaient accusé la police de sympathiser avec les “Jeridiya” (la tribu rivale) et de lancer des bombes de gaz lacrymogène sur leurs maisons. Ils avaient fini cependant par regagner leurs foyers.

Le problème dans la ville de Métlaoui, est qu’à chaque fois les policiers dispersent les groupes des jeunes émeutiers, ils se réfugient dans les petites ruelles des quartiers où armée et force de sécurité conventionnelles, ne peuvent ni les ceinturer, ni les attaquer ou les arrêter.

Ce qui nous amène à nous demander où sont passées les forces spéciales entraînées à ce genre d’exercice et pourquoi le Premier ministre ne met pas en application les mesures de l’état d’urgence, comme cela, les amateurs du désordre sauront que ce ne sont pas des menaces en l’air.

A.B.A