La “conférence des amis de la Libye”, sommet initié par les gouvernements français et britannique et consacré à la gestion de la transition post-Kadhafi, s’est ouverte jeudi après-midi au Palais de l’Elysée à Paris. La conférence vise à l’élaboration d’une feuille de route pour l’Etat libyen, après la récente défaite du colonel Mouammar Kadhafi par les forces rebelles du Conseil national de transition (CNT, organe politique de la rébellion).
Dès 15h00 (heures locales) de jeudi après-midi, des chefs d’une soixantaine de délégations sont arrivé à l’Elysée, accueillis par le président français Nicolas Sarkozy, a constaté un journaliste de l’Agence de presse Xinhua.
Parmi les personnalités devant prendre part à la conférence, il faut citer le Premier ministre britannique David Cameron, la chancelière allemande Angela Merkel, le président du conseil italien, Silvio Berlusconi, et le premier ministre canadien Stephen Harper, la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, mais aussi les secrétaires généraux de l’ONU, Ban Ki-Moon, et de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi.
Outre les Etats ayant participé ou apporté leur soutien à l’ opération militaire menée par l’OTAN, Paris a également invité des pays comme la Russie, la Chine et l’Inde.
Soucieux de parvenir à un terrain d’entente entre les différents acteurs régionaux et internationaux, M. Sarkozy a également invité l’Algérie à participer à la conférence, alors qu’ Alger vient d’accorder l’asile à quatre membres de la famille de Kadhafi.
A l’occasion de cette conférence, les représentants libyens, à savoir le président du CNT Moustapha Abdeljalil et celui de son comité exécutif Mahmoud Jibril, s’apprêtent à réitérer leur demande de déblocage des avoirs libyens gelés et à formuler leurs besoins financiers en matière de reconstruction.
C’est à l’Elysée qu’avait eu lieu, le 19 mars dernier, un sommet décisif sur la Libye à l’origine du lancement des frappes aériennes dans le pays, qui avait réuni notamment des représentants de la Ligue arabe, de l’Union européenne et de l’ONU ainsi que la chef de la diplomatie américaine.
(Xinhua)