Le quotidien français « Libération » soutient, dans son édition du jeudi 1 er septembre 2011, que la France aurait signé, dès le mois d’avril, un accord avec le Conseil national de transition (CNT) libyen, lui attribuant 35% du pétrole brut, en échange d’un soutien total aux insurgés. L’information si elle venait à être confirmée ferait de la France le premier partenaire pétrolier de la Libye.
Le journal publie en appui de sa thèse une lettre du CNT signée en date du 3 avril 2011, soit 17 jours après l’adoption de la résolution de l’Organisation des Nations Unies numéro 173 apportant un appui aux révolutionnaires libyens en autorisant le recours à la force pour protéger les civils libyens.
Le document est adressé au cabinet de l’émir du Qatar, pays qui servait alors d’intermédiaire entre la France et l’organe politique de la rébellion libyenne, avec, en copie, Amr Moussa, le secrétaire général de la ligue arabe.
Interrogé sur la question, le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a nié avoir connaissance de cette lettre se limitant à dire que le CNT a promis de récompenser les pays qui ont soutenu la révolution libyenne.
Mais que reviendra-il à la Tunisie de ce “gros“ gâteau libyen?
MF