Avec le développement des constructions anarchiques, le jour, le soir et les week-end, en l’absence d’une autorité locale de contrôle et le développement d’une frénésie de construction au plus vite, profitant du flottement dans l’organisation des responsabilités au sein des municipalités, les prix du ciment, plus particulièrement, ont vu leurs cours au marché noir connaître des pics (plus du double du prix normal) et faire le bonheur de marchands sans scrupules (Révolution ou pas révolution).
Pour essayer de faire face à cette situation et en dépit de la reprise de la production dans certaines usines, ayant subit des mouvements de grèves et de sit-in, les sociétés ”Ciments de Bizerte” et ”Ciment d’Oum El Kelil” annoncent l’importation de 200.000 tonnes de ciment.