?L’Agence tunisienne de l’Internet se bat contre vents et marées. Mais pour l’instant sans suite ou presque. A en croire par le jugement de la Cour d’appel de Tunis de ce 15 août 2001, rendu à l’encontre de l’Agence Tunisienne de l’Internet (ATI), «après avoir refusé la demande de l’Agence de suspendre l’exécution du jugement en référé du tribunal de première instance de Tunis relatif à l’affaire en date du 26 mai 2011, portant sur le filtrage de sites à caractère pornographique», rapporte la TAP.
Pourtant, les arguments techniques de l’ATI semblent solides. Alors pourquoi ils ne sont pas pris en compte? Difficile d’y voir clair. Pour l’heure, l’ATI rappelle que «jusqu’à ce jour et depuis le 14 juin 2011, le filtrage des adresses de sites pornographiques répertoriés par Smartfilter n’a pu être réalisé pour les cinq fournisseurs de services Internet (Globalnet, Hexabyte, Orange Tunisie, Topnet et Tunet), sans constater des dégradations au niveau de la qualité de service (fluidité de trafic Internet) et ce malgré les maintes tentatives et actions réalisées dans ce sens».
Comme on pouvait s’y attendre, l’ATI annonce qu’elle en fera recours devant la Cour de cassation, selon la même source.