De retour dans le champ syndicale, avec la création de l’UTT (Union des Travailleurs Tunisiens) il y a près de deux mois, Ismail Sahbani n’a pas attendu longtemps pour déclencher les hostilités, surtout après avoir été ignoré des dernières négociations sociales qui ont permis d’aboutir à un accord d’augmentations salariales.
Pour ses premières manoeuvres Sahbani utilisera la société nationale des transports (la TRANSTU), en exigeant des augmentations salariales en dehors des accords sociaux, pour un coût estimé pour la société de près de 500 millions de dinars.
L’UTT a, également, exigée la majoration de l’indemnité des heures supplémentaires qui coûterait à la société 9 milliards de dinars supplémentaires, selon le responsable de la TRANSTU.
L’UTT exige en plus le versement d’une prime de risque aux agents non prévue par le statut de la société.
Le responsable a appelé à une réglementation du paysage syndical en Tunisie avec l’émergence de nouvelles organisations syndicales tels l’UTT et la Confédération Générale Tunisienne du Travail (CGTT) afin de permettre à la société d’identifier le partenaire syndical dans les négociations sociales.
La TRANSTU emploie près de 8 mille agents prévoit de nouveaux recrutements en 2011, selon le programme du ministère de l’Emploi et de la formation. Les agents de cette société revendiquent la priorité du recrutement pour leurs enfants.
Il faut, également, rappelé que l’UTT a encore une fois annoncée un préavis de grève pour les prochains jours.
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