L’incendie, qui a ravagé vendredi plus de 100 hectares de pins d’Alep et d’eucalyptus dans la forêt de “Dar Chichou” (délegation de Hammam-Ghezaz Nabeul), est un acte criminel commis avec préméditation, d’après des témoins.
Dans un communiqué publié samedi, le ministère de l’Agriculture et de l’Environnement a précisé que les habitants de cette région forestière (Hammam Ghezaz) ont observé un vélomoteur sillonnant d’une manière “douteuse”, les parcours de la forêt et des “brasiers” qui apparaissent sur les lieux de son passage.
Les habitants ont indiqué que les feux se sont déclenchés dans des “lieux différents et éloignés les uns des autres” au cœur de la forêt. “Chaque fois que les pompiers réussissent à éteindre un brasier, de nouvelles flammes apparaissent”, ont-t-ils encore témoigné.
Les autorités ont ouvert une enquête policière pour identifier les coupables. Dans le code pénal tunisien, l’article 307 sanctionne, de douze ans d’emprisonnement, quiconque aura mis volontairement le feu, directement ou indirectement, soit à la paille ou au produit d’une récolte. En vertu du même article, la peine de mort est encourue si l’incendie a causé la mort d’un individu.