“Les divergences ne doivent pas conduire au départ d’une quelconque partie de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, compte tenu du caractère délicat de l’étape, qui connaît une dérive sécuritaire, économique et médiatique”. Cette déclaration du Premier ministre, Béji Caïd Essebsi, est un appel à la responsabilité de chacun.
D’ailleurs, M. Caïd Essebsi, selon la TAP, qui rencontrait ce mercredi 13 juillet les membres de la Haute instance, a affirmé “avoir tenté, partant de son sens du devoir, de contacter les différentes sensibilités politiques qui se sont retirées de la Haute instance et de les convaincre de rejoindre ses rangs”. Et ce d’autant plus que “le gouvernement traite sur un même pied d’égalité tous les partis politiques qui disposent d’une autorisation légale“, et “l’impératif qu’il y a à ce qu’ils participent tous à l’opération de transition démocratique pour servir les intérêts de la Tunisie et de son peuple“.