Je me souviens que dans les années 90, l’Algérie a restructuré sa dette et à l’occasion l’idée nous a traversé l’esprit. Alors nous avions consulté Pierre Vernumenn, patron de l’école française de la finance. Il nous a bien consacré une semaine de consultations à titre gracieux. Et au bout du compte, il nous a prouvé, calcul à l’appui, qu’une restructuration nous donnerait un répit momentané. Mais la note du pays chuterait si fort que notre taux de marge triplerait la charge de notre dette future.