Cette rencontre, organisée par la Chaire de l’UNESCO des Etudes comparatives des religions et la Konrad Adenauer, s’inspire de la méthodologie des études comparées qui considère les sociétés arabes comme étant liées à une expérience universelle, et que l’adéquation entre la religion et la démocratie est une problématique générale que toutes les sociétés en phase de modernisation ont eu à affronter.
Les révolutions démocratiques arabes qui se sont déclarées tardivement par rapport à d’autres régions du monde gagneront en connaissant et en s’inspirant d’expériences précédentes, tout en respectant leurs spécificités et leurs contextes. Les différents panels de ce colloque traiteront les objectifs suivants :
1. Exposer les expériences des démocraties confirmées en matière de gestion du rapport entre religion et espace politique et l’adéquation entre la conscience religieuse et l’impératif démocratique, tout en mettant en exergue la diversité des ces expériences en fonction des spécificités des sociétés concernées.
2. Approfondir la connaissance des démocraties émergentes dans le Monde Musulman à travers l’Indonésie qui s’était débarrassée depuis 1998 du dictateur Suharto, et la Turquie qui associe un système politique séculier et un gouvernement islamiste modéré.
3. Débattre de l’avenir des révolutions arabes en matière de relation entre la religion et la démocratie, eu égard aux problématiques et polémiques suscitées actuellement en Tunisie et en Egypte.
Le colloque est coordonné par le Professeur Mohamed Haddad, titulaire de la Chaire Unesco et auteur de nombreux ouvrages portant sur le rapport entre les religions et la modernité.
Les travaux du colloque sont ouverte au public.