Selon des informations publiés par l’AFP, par la voix de son défenseur Ben Ali a affirmé qu’il n’a pas “abandonné” son poste de président de la République ou “pris la fuite”, mais a été contraint au départ “par la ruse”.
Ben Ali explique dans ce communiqué envoyé par son avocat à l’AFP, que le directeur général chargé de sa sécurité, Ali el Siriati, lui avait indiqué le 14 janvier qu’on voulait l’assassiner et que le palais présidentiel était encerclé. Il a évoqué “les circonstances de (son) départ forcé et par la ruse de Tunisie”. “M. Ali el Siriati a insisté pour que j’accompagne ma famille à Jeddah pour quelques heures afin que les services de sécurité puissent déjouer le complot et garantir ma sécurité”, indique-t-il. “J’ai pris alors l’avion avec ma famille (…) mais après notre arrivée à Jeddah, l’avion est rentré à Tunis sans m’attendre contrairement à mes ordres clairs”, ajoute l’ex-président. “Je suis resté à Jeddah contre ma volonté. Plus tard, il a été annoncé que je me suis enfui de Tunisie”, poursuit-il.