La deuxième grève des douaniers risque de coûter cher à la Tunisie, et sur des revendications aux couleurs des tendances actuelles “Dégager un dirigeant”, quitte à contribuer à ruiner encore plus l’économie fragilisée du pays.
Ce type de revendication, qui ne semble pas être une revendication syndicale, devrait être interdite et sévèrement sanctionnée et ne devrait être permise que quand elles adoptent des formes de contestations pacifiques sans incidence sur l’activité de l’institution et les intérêts économiques du pays.
En attendant, ce type de grève va contribuer à alourdir encore plus l’ardoise des pertes d’une économie qui souffre.
Selon des opérateurs du port de Radès, les pertes seront de plusieurs millions de dinars et il cite l’exemple des bateaux en souffrance au port qui risquent de finir par répartir sans embarqué les marchandises à exporter.
Il y a quelques jours, un de nos lecteurs a appelé à ce qu’on décrète l’état d’urgence économique, pour mettre fin à ces types d’actions qui n’en finissent pas de plomber tout effort de reprise.