Près de 1000 agents de l’ordre entre garde nationale, police et militaires essayent de maintenir une paix fragile à Metlaoui, une ville fantôme aujourd’hui. Le marché municipal a été totalement incendié sans oublier des habitations totalement détruites par des cocktails molotov et par le feu.
Les traces de balles couvrent les murs de maisons :” Regardez, ce ne sont pas des balles de fusils de chasse, ce sont des armes à feu destinées au champ de bataille” assurent les habitants abasourdis devant autant de haine déversée par des “proches voisins, parents ou même cousins”.
Des habitants qui tiennent à préciser qu’il ne s’agit pas de guerre éthnique ou tribale, mais que ce qui s’est passé à Metlaoui, cache un jeu d’intérêts qui se joue entre des Rcdistes déstabilisés par la dissolution de leur parti et des contrebandiers associés aux anciens plus grands traficants du pays : les Trabelsi.
“ils veulent semer le chaos pour continuer leur sale boulot” crient très fort les habitants de Métlaoui, meurtris par les tueries subies et qu’ils ont vécues sans trop y croire…la réalité dépasse le cauchemar, les tueurs étaient des jeunes totalement histériques. Aujourd’hui, on en a arrêté une centaine. Mais le risque d’une nouvelle escalade est bien réel. Plus de détails seront publiés dans un dossier spécial Gafsa et Métlaoui très prochainement.
ABA depuis Gafsa et Metlaoui