La société mutuelle centrale des services agricoles « grandes cultures » a démenti, dans un communiqué publié, mardi à Tunis, les accusations portant sur l’arrêt de sa contribution à l’activité de la collecte de la récolte des céréales pour la saison actuelle.
La société a précisé, selon le même communiqué, qu’elle a fixé un but stratégique, lequel consiste en la collecte de près de trois millions de quintaux, soit la même part collectée au cours de la saison 2010.
Notons que des doutes sur l’incapacité de la société à contribuer à la collecte de la récolte ont circulé, dernièrement, suite aux difficultés financières qu’elle connaît, et présentées au cours d’une séance de travail, tenue dernièrement, dans le laboratoire régional, à Zaghouan, relevant de la société.
Les participants, à cette séance de travail, ont fait savoir que les centres de réception et de collecte, dont le nombre s’élève à 42 et lesquels sont situés sur les sites de production, ont parachevé leurs préparatifs au plan logistique pour recevoir les récoltes de céréales.
La même source a indiqué que la société est parvenue à établir un accord final entre la banque nationale de l’agriculture (BNA) et l’office des céréales (OC) pour le financement des achats, au titre de l’année actuelle.
Des indicateurs positifs ont en outre été signalés et devraient mettre fin au retard qui a eu lieu s’agissant du décaissement des charges salariales et de gestion, ce qui ne manquera pas d’avoir des retombées positives sur la mise en oeuvre de son plan de collecte des récoltes prévues.
Il y a lieu de signaler que les difficultés auxquelles la société mutuelle centrale des services agricoles « grandes cultures » est confrontée sont les mêmes que celle enregistrées au niveau des autres sociétés mutuelles (connues avant sous le nom de coopératives centrales)
Ces difficultés ont trait essentiellement à l’accroissement de l’endettement et aux impacts des saisons agricoles difficiles.
Les sociétés de mutuelles qui jouent un rôle de premier plan dans l’économie agricole, en général, ont besoin de plans efficaces pour leur sauvetage afin qu’elles retrouvent la place qui leur échoit dans le secteur.